Innover constamment pour valoriser nos déchets

Maîtriser l’empreinte environnementale de l’ensemble de nos activités est un enjeu essentiel. Nous sommes organisés, depuis plus de 20 ans, pour relever ce défi qui fait aujourd’hui complètement partie de notre stratégie de développement avec une branche dédiée Cooperl Environnement. La branche se développe autour des principes de l’économie circulaire, qui nous permettent de limiter notre impact environnemental tout en valorisant nos déchets et en assurant de plus en plus notre indépendance énergétique.

25 ans après l’installation de la toute première station de collecte et de traitement biologique des lisiers, la somme de valeurs produites par l’activité environnementale de Cooperl est en progression constante. Elle résulte de la démarche de progrès inhérente à l’économie circulaire : « Chaque métier génère un coproduit qui devient une ressource » résume Franck Porcher, directeur de Cooperl Environnement.

200

 millions d'euros investis depuis 25 ans pour le développement de nos activités environnementales

830 000

m3 d’eau traités chaque année à Lamballe soit une économie de 357 000 m3 d’eau potable de la ville

350 000

tonnes de coproduits, issus des élevages de nos adhérents et de nos sites industriels, sont traitées et transformées

100

% des chauffeurs de poids-lourds Cooperl sont formés en éco-conduite

 

Optimiser nos performances énergétiques et nos consommations

Notre démarche environnementale est également pilotée au quotidien pour chacune de nos sept branches par trois services transversaux basés à Lamballe : le service de suivi des ICPE (Installations Classées pour la Protection de l’Environnement), le service dédié à la gestion de l’eau et le service de la maîtrise des dépenses énergétiques.

En 2014, nous nous sommes engagés à tout mettre en œuvre pour améliorer la performance énergétique de toutes nos sociétés et de tous nos sites. Le moyen d’y parvenir est notamment la mise en œuvre des exigences de la norme ISO 50001, sur le management et la maîtrise des dépenses énergétiques.

Par ailleurs, grâce aux activités de Cooperl Environnement, nous produisons notre propre énergie renouvelable, ce qui nous permet de réduire nos consommations en énergie fossile.

 

Plus de 18 500 tonnes de CO2 évitées en 2022 grâce aux projets d'économies d'énergies réalisés par nos services sur l’ensemble des sites industriels de notre coopérative

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Poursuivre notre démarche de progrès continu et durable pour le bien-être animal

Notre démarche quant au bien-être animal est globale et fédère depuis 2004 tous les maillons de notre filière coopérative : en élevage, durant le transport et avant l’abattage des animaux. Nous avons initié l’arrêt de la castration des animaux dès 2008. Pour aller plus loin, nous engageons depuis 2014 nos éleveurs dans la voie de lélevage sans traitement antibiotique

Le transport est aussi un élément clé de la démarche bien-être animal. Les animaux sont transportés par des chauffeurs formés, dans des véhicules adaptés, avec des temps de trajet limités, ce que permet la proximité entre les élevages et les lieux d'abattage des animaux et d'élaboration de la viande.

Dans nos abattoirs, les responsables qualité ont tous bénéficié dès 2008 d’une formation afin de mieux comprendre le comportement des animaux, la perception de leur environnement et les pratiques garantissant leur protection au moment de leur mise à mort. Un responsable protection animale a ensuite été nommé dans chaque usine afin de pouvoir engager de véritables plans de progrès sur le terrain.

Pour aller encore plus loin, depuis 2018,  les adhérents Cooperl sont évalués et suivis sur la base d’un référentiel de 130 critères qui couvre le bien-être animal et le développement durable (environnement, économie, social). Les bonnes pratiques sont valorisées sous forme de points et l’attribution d’un nombre d’étoiles. Depuis 2018, 2 419 élevages ont été évalués.

90 %

de nos adhérents ne castrent plus leurs animaux

2 356

évaluations ont été réalisées en élevage depuis 2018 sur la base de 146 critères liés entre autres au bien-être animal

 

22

responsables de la protection animale veillent au respect des bonnes pratiques dans nos abattoirs

1

service interne dédié avec des experts bien-être animal

Nos engagements pour le bien-être animal appliqués à l’élevage de bovins

Nous avons créé en 2016 une filière bovine innovante. Des veaux (femelles) issus d’un croisement laitier / viande sont sevrés dans notre ferme de Guipry (35). Ces veaux y suivent un plan de vaccination rigoureux, ce qui permet un élevage des génisses sans aucun traitement antibiotique pendant la totalité de la période d’engraissement. Après deux mois passés dans cette exploitation, les génisses sont élevées dans les exploitations d’éleveurs engraisseurs. Une évaluation sur le bien-être animal est réalisée chez tous ces éleveurs. Elle repose sur la mesure précise de 67 indicateurs validés selon le respect des 5 libertés fondamentales définies par l’organisation mondiale de la santé animale. Une démarche qui permet d’objectiver, de valoriser le savoir-faire des éleveurs et de rester en phase avec les attentes sociétales pour se donner les moyens de progresser. Nos éleveurs s’engagent dans un plan de progrès dynamique, avec l’aide de leur technicien et suivent une formation sur le bien-être animal.

En 2022, la filière bovine Cooperl s'est renforcée avec l'acquisition de la ferme de Lizicoat (29). Centre de rassemblement et de sevrage de notre filière génisses, la ferme de Lizicoat vise aussi à être pilote en matière de RSE. Les génisses sont ainsi élevées dans le respect du bien-être animal, sans antibiotiquenourries localement et sans OGM (<0,9 %). Le projet a été réfléchi pour tendre vers une agriculture décarbonée qui privilégie l’utilisation des énergies vertes (chauffe-eau solaire), recycle les eaux pluviales pour le nettoyage des bâtiments, valorise la biodiversité, limite l’utilisation des intrants et produit des céréales sans pesticide.

Dans notre abattoir de Saint-Maixent (79), les équipes ont été formées pour maîtriser les risques pouvant générer du stress pour les animaux. Un personnel qualifié, en lien avec les services vétérinaires, réceptionne et gère les animaux dans des conditions favorables et propices au bien-être de l’animal.

Nos engagements concernant l’achat d'oeufs, d'ovoproduits et de poulets de chair

Nous avons pris la décision de nous engager sous nos marques nationales vendues en France et plus largement dans toute l'Union Européenne (Brocéliande, Madrange, Montagne Noire et Paul Prédault) sur :

- un approvisionnement en ovoproduits et produits contenant de l'œuf issus à 100 % de systèmes alternatifs à la cage d’ici 2025 au plus tard.

- un approvisionnement en viande de poulet issue à 100 % d'élevages et d'abattoirs respectant les critères du European Chicken Commitment d'ici 2026 au plus tard. De façon additionnelle, en France, 20 % au moins de ces volumes proviendront d'élevages garantissant un accès au plein air ou à un jardin d'hiver d'ici 2026 au plus tard.

En ce qui concerne notre propre filière de production d'œufs, nous sommes en 100 % alternatifs depuis 2012.

Signature du Manifeste Soja contre la déforestation

En 2018, la France a publié la Stratégie Nationale de lutte contre la Déforestation Importée (SNDI) afin de mettre fin, d’ici 2030, à l’importation de produits agricoles contribuant à la déforestation, notamment du soja. L'ensemble des grands distributeurs français ont désormais signé le Manifeste "des acteurs français pour lutter contre la déforestation importée liée au soja". 

Cooperl s’est engagé à son tour le 23 septembre 2021. Notre coopérative est en effet très en avance sur les engagements de ce manifeste. Le soja que nous importons est déjà 100 % non issu de zones déforestées. Et les porcs nourris avec l'aliment Cooperl consomment 2 fois moins de soja que les autres porcs français. Cooperl est ainsi le premier fabricant d’aliment et le premier industriel de l’abattage à signer ce manifeste en France.